Le non-éduqué Davrinche

Gaël Davrinche

Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2000, Gaël Davrinche s’intéresse d’abord à un mode d’expression « non éduqué », spontané, sans artifice, emprunté au mode de représentation des enfants. Très tôt, il s’attache à revisiter et réinterpréter les œuvres des grands maitres, entre irrévérence et hommage. Les Ménines de Velasquez, La jeune-fille à la perle de Vermeer, l’artiste pousse l’audace jusqu’à reprendre La Joconde de Léonard de Vinci à travers une série de sept toiles dans lesquelles Mona Lisa est désacralisée au point d’être gribouillée, accompagnée de la mention « sale » ou pis encore L.C.K.C.I.R., clin d’œil revendiqué à Marcel Duchamp. L’artiste explique « en reprenant des œuvres célèbres, je me dégage du sujet, afin de ne pas le laisser l’emporter sur la peinture, la mettant elle-même en jeu et la traitant ainsi à l’égal d’un médium. Les questions de la réincarnation dans l’espace et dans le temps sont alors posées. »