© Nadia Le Gendre

­August 31- September 5th 2021

Designers from Tunisia at the Musee Des Arts Decoratifs de Paris - by Diane Pernet

 

Africa2020 is the initiative of Emmanuel Macron and is a pan-African and multidisciplinary project focusing on innovation in the arts, sciences, technology, entrepreneurship and the economy. Education will be a cross-cutting issue for the sharing and transmission of knowledge.

 

Africa2020’s ambition is to create a global emancipation movement through a sustainable commitment built around the values of citizenship.

 

Made in Africa the collective Les Oiseaux Migrateurs launched by Mamadou and Youssouf Fofana, founder of the brand Maison Chateau Rouge, and also partner and organizer of this initiative is thinking big by inviting in its wake African designers and craftsmen to come and exhibit their creations in September at the Musee Des Arts Decoratifs.

 

The five Tunisian designers were selected by an international jury for them to come and expose their work.

 

The selection of the designers was coordinatedwith Nadia Baccouche-Le Gendre in partnership with Convergence.

 

During a period of three months the 10 short listed designers were supported to create and produce their garments.

 

Five were selected: Anissa Meddeb, Emna Gahbiche, Hedi Saad, Chems Eddine Mechri and Asma Haj Romdhane to participate in the “Bonne Arrivee” event.

 

The idea of the exhibition is to shine a light on the artisanal techniques and the history of the textiles and ceramics.

 

  1. Anissa Aida is 27 and studied fashion at Parsons School of Design in New York. She launched her brand in 2016. Her looks are inspired by her Tunisian roots and her fascination with Japan.
  2. Chems Eddine Mechri studied fine arts in Tunisia. He launched his fashion line in 2018 with recuperated textiles and dead stock.
  3. Asma Haj Romdhane is a designer of her brand Tourath which means heritage in Arabic.
  4. Emna Gahbiche – Her brand Caelestis means celestial and represents the Carthaginian goddess Tanit.
  5. Hedi Saad is 28 and his brand is a mix of contemporary and traditional inspired by his grandmother Zina originally of Kasserine.

The jury Caroline Hammelle, MDY journalist, Catherine Baba, Costume designer and stylist, Guillaume Salmon, Agence Tact, Laure Orset, Stylist D.A. Smala Paris-Kasbah Kosmic, Sylvette Lepers, Responsible for partnerships with designers and image at La Redoute, Olivier Gabet, Director of MAD, Pascal Mourier, Fashion Critic France 24, Persephone Kassanidis, Consultant and Founder of l’Agence M & K, Saveria Mendella, Doctorante chercheuse EHESS, Serge Carreira, Responsable for Emerging Designers at F.H.C.M.

 

“Bonne Arrivee” was launched in 2014 by Mamadou and Youssouf Fofana. It will be in Paris at MAD for 6 days, from August 31 to September 5. Musee des Arts Decoratifs 107 rue de Rivoli, 75001

Thank you: Maison Chateau Rouge, Saison Africa 2020, Musee des Arts Decoratifs, Onudi, Union Europeenne and Cooperation Italienne in Tunisia. www.creativetunisia

 

 

 

 

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En mode participatif à Lafayette Anticipations

Jeudi 21 novembre 2019 de 19h à 21h

En 2018-2019, Kim Hou et Paul Boulenger du label ABOUT A WORKER ont collaboré avec La Redoute.
Une initiative innovante avec pour toile de fond la création d'une collection sur un mode participatif. Le duo créatif et six agents logistiques de Quai 30, le centre de traitement des colis de l'entreprise, ont co-créé une mini collection simple et fonctionnelle. Des visions plurielles ont été échangées et partagées lors de cette expérience de création collective. Lafayette Anticipations invite le public à découvrir en avant-première la collection La Redoute X ABOUT A WORKER, son processus de développement ainsi que les enjeux sociaux du projet. Cette présentation est l'occasion d'une rencontre avec les acteurs de cette aventure humaine et créative, tout en ouvrant sur une discussion portant notamment sur les enjeux de partage et de transmission des savoirs sur la mode.


Revue de presse

Tout ce que crée et dit Olivier Saillard aide à penser la mode.


Hummade

"Une mode comme fait social, permettant de saisir des phénomènes socio-culturels, précise la rédactrice en chef, et une façon de réfléchir à ce que nous portons, comment nous le portons, quelle est l’histoire derrière et le sens que nous lui donnons »

Partager, apprendre, comprendre, savoir et faire

Les classes du futur

 

Depuis septembre 2019, je participe aux classes du futur initiées par le Défi de la mode. "Ces rencontres ont pour ambition de favoriser l’innovation, anticiper, s’approprier les nouvelles technologies, accélérer la transformation tout en gardant l’humain au cœur des process…

 Les business models traditionnels sont voués à l’échec, sauf exception. Il est désormais impératif de développer de nouvelles approches mêlant technologies et raison d’être.

A la demande des entreprises, le DEFI propose quatre ateliers thématiques pour  aider à entrer dans la réalité de l’industrie du futur et aider à s'approprier les technologies clés pour la filière."


Clinique vestimentaire - Jeanne Vicérial

Le 3 octobre, j’ai assisté à la soutenance de thèse de doctorat de Jeanne Vicerial à L’école nationale supérieure des Arts décoratifs. Jeanne, ton travail de recherches textiles, fibres et corps, fil, silhouette, mesures, maître-ruban est insolite et beau. Tu as été extrêmement impressionnante, en particulier dans tes silences après chaque question posée par un jury exigeant et captif. Tu as pris ton temps. Tu ne t’es pas laissée embarquer là où tu n’avais pas envie d’aller, tu esquivais d’un sourire toutes les pichenettes, les embourbées. Ta voix, ton commentaire, ton exposé, justes, sincères et beaux. Discrète, un peu tendue comme tes fils. Et nous, dans la salle pleine à craquer, bouches bées, suspendus à ton souffle, cœurs battants, étudiants, enseignants, chercheurs, ingénieurs, techniciens. Oui, « braconner, c’est l’essence même de la recherche », Edgar Morin, cité par Jean-Francois Bassereau, ton directeur de thèse, a raison.


L'UE à la mode tunisienne

1970. L’enfance est le pays d’où l’on vient. Je me souviens des fripes

de Mellassine, des grandes bâches de plastique éparpillées sur la terre battue :

les jours de pluie, elle exhalait une odeur de poussière mouillée. Je me rappelle l

es montagnes de vêtements chamarrés et froissés que mon père explorait d’un

œil expert avant de négocier au millime près ses trouvailles. Dans sa penderie

de notre maison de Montfleury, les effluves entêtants de la naphtaline protégeaient ses costumes alignés en rangs serrés. Tweeds, pieds-de-coq, pieds-de-poule, draps de laine, flanelle… Patine du temps et coupes impeccables. Campé

devant son miroir, Férid Baccouche s’incarnait en Gregory Peck et Gary Grant.

Je l’entends encore prononcer les noms des acteurs d’Hollywood, forçant

sur l’accent américain mâtiné de langue arabe. Mémoire olfactive, sonore,

visuelle. C’est ainsi que mon goût pour le style est né.

2019. La Tunisie est la plus grande manufacture textile du Maghreb pour de nombreuses de marques européennes. Elle est proche, les délais de livraison sont rapides. Sa main-d’œuvre experte n’a rien à envier à celle des pays d’Europe centrale et d’Asie du Sud-Est. Pourtant, ces pays-là sont des concurrents sérieux. Beaucoup de marques de prêt-à-porter européennes y ont délocalisé leurs pôles de fabrication.

 

Certaines usines tunisiennes ont été obligées depuis 2011 de licencier, d’autres sont au bord du dépôt de bilan. Les savoir-faire traditionnels sont en péril, menacés par les normes industrielles. Les artisans, dépositaires d’un talent ancestral, courent après un modèle économique viable faute de commandes suffisantes.

 

Consciente de cette situation, la Délégation en Tunisie de l’Union Européenne a décidé, ce 14 juin 2019, de « s’habiller à la mode tunisienne ». Elle a souhaité promouvoir des marques, des labels et des créateurs représentatifs de la diversité de la scène « mode » du pays : une ligne « couture », Ali Karoui ; un jeune créateur, Amin Hajri ; deux marques de prêt-à-porter, Lyoum et My Little Bagatelle ; une marque traditionnelle, Leizu ; un label anti-fashion, Salah Barka ; et pour clore ce passage en revue, un concept store-friperie, Filupo. La fripe qui enchantait hier mon père est « tendance » aujourd’hui car elle conjugue tradition et transmission.


Le "Up-cycling" textile de Béatrice Millot

Up-Cycling textile, dit-on. Béatrice incite à voir le textile autrement. Le cadre et le fil habillent les murs et les façades. Les vides suggèrent le reste.

 

C’est en observant les tendances, que Béatrice a eu envie de faire coexister le textile et l'art. Sa base de travail s’organise à partir de blocs de bois gainés de tissus.  Ses œuvres se composent à l’infini comme des puzzles d’étoffes, associés les uns avec les autres.

Un fil conducteur relie toutes ses œuvres entre elles : la multiplicité des blocs de bois. Progressivement, la réflexion de Béatrice porte sur leur association, avec des objets usuels. A partir de ce processus, elle ajoute à ces matières, une valeur émotionnelle, en les transformant en véritables pièces uniques. Manipulation appliquée de l’objet, invasion de blocs de textile, articulation de l’espace, elle décortique minutieusement tous ces composants pour créer une série de montages tel un patchwork très organisé, à la frontière de l’expérimentation artistique.

Une réflexion entre industrie et artisanat, fonction et art. Production sur commande.

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Vintage chic à New York

City Opera Thrift Shop

 

City Opera Thrift est une des rares boutiques « Charity shop » de New York qui propose encore (et c'est suffisamment rare pour le souligner) des prix très accessibles. 

Les vêtements sont de très bonne qualité et on y croise des beautés semblables à celle que j’ai rencontrée en Juin dernier.

Autres Vintage sur le lien de TimeOut.

 

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Les trésors de François Dautresme

Une histoire de la chine ancienne à travers les objets d'un collectionneur

 

Les Ge Ba

Les femmes chinoises récupéraient des pièces de tissus dans des vêtements usagés, qu’elles assemblaient à la colle de riz et découpaient ensuite pour en faire des semelles de chaussures ou des doublures. Art brut, éphémère, les « Ge Ba », sont des tableaux magnifiques, qui n’ont rien à voir avec des ouvrages de dames, mais évoquent étonnamment des peintures de Poliakoff ou de Nicolas de Staël. 
Ces collages, tous des pièces uniques, ont été collectionnés dès les années 60, par François Dautresme le créateur de la CFOC.
Sa cousine, Françoise Dautresme organise une vente privée, la semaine prochaine, de 10 heures à 17 heures, à Saint Denis, à deux cents mètres de la Porte de la Chapelle.
Ce serait en même temps l’occasion pour vous, de voir l’étonnant petit musée de ce grand voyageur qui a pendant trente ans, accumulé des milliers d’objets usuels chinois.


Y aller

68 avenue du President Wilson

93210 Saint Denis

 

Métro : Front Populaire, ligne 12, prendre la rue Proudhon. Au croisement avec l'avenue du President Wilson, tourner à gauche.

Possibilité de se garer dans la cour en le signalant au gardien a l'entrée.
C’est au troisième étage, par la petite porte en métal beige a l'extrême gauche de la façade.

 


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Un regard engagé

Amour- Le Magazine Alternatif du Vêtement

A l’occasion du lancement de sa campagne de crowdfunding; démarche essentielle à la création du magazine, toute l’équipe de AMOUR  nous a invité à découvrir le projet à la galerie tiret point tiret —•— dans le quatorzième arrondissement de Paris, le 27, 28 et 29 mai.
Une exposition de photographies de Céline Bodin et Chloé Schneider sur le thème du vêtement comme objet fétiche a été présentée ainsi qu'à parcourir une sélection de pièces de seconde main.

Un regard engagé sur la mode actuelle et la culture de l’objet matériel : AMOUR c’est l’intention d’une rupture entre une mode aux tendances dictatoriales et l’expression personnelle du style et du raffinement de notre apparence. AMOUR, c’est une nouvelle vision de la consommation, à contre-pied du vécu et du porté « jetable ».

Par-delà une réflexion active sur le vêtement, Amour se définit par son ambition de réactivation des valeurs passées. Une démarche emprunte de nostalgie, peut être, plus certainement de l’ambition de voir renaître un esprit par trop oublié dans les pages des magazines actuels. L’objet retrouvé, trésor véritable, subit les multiples projections de ses possibles vies datées et futures, il revêt l’empreinte de son temps, en constante réinterprétation. L’habit considéré ici, central à nos recherches esthétiques, est étudié et réinvesti dans sa capacité de personnification. Détaché du consommable, Amour y décrypte une philosophie de l’ancien, une peinture de l’humain d’hier et de demain.

AMOUR GANG :
Lucile Godin : Fondatrice, directrice artistique.
Alizée Demetz : Co fondatrice, designer graphique.
Charlotte Pistien : Co fondatrice, styliste.
Joelle Rigal : Co fondatrice, illustratrice.
Céline Bodin : Co fondatrice, rédactrice, photo éditor.
Bianca Demaria : Co fondatrice, muse.

 


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Une école différente au Mexique

IES MODA Mexico

Au mois d'avril 2016, l'IES MODA Casa de Francia de Mexico m'a invitée à présenter à ses étudiants deux conférences "La Parisienne au cinéma" et "Who's who de la Mode". J'ai proposé à Fabien Guyon de m'accompagner pour présenter les secteurs du LUXE en France et dans le monde entier. Nous avons ensemble animé un workshop inspiré par Nathalie Croquet "SPOOF". Les images du résultat seront bientôt en ligne.


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L'homme qui soigne les indiens

Sergio Castro: Humanitarian of Chiapas

Sergio Castro is the warmest, most welcoming and informed host I have met in Chiapas. His museum does not charge for entry; Sergio just asks for an appointment to be made in advance so that he can plan his daily work which consists of morning trips to visit patients in the local communities and afternoons tending to patients who can make it to the city to receive their treatment. And after all that Sergio still has the energy to talk you through his wonderful collection.

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L'expérience du féminin

Ninar Esber

 Partant de l’expérience - celle de la féminité mais aussi de l’élévation et de la lenteur -, le travail de Ninar Esber touche profondément la notion d’identité tout en traçant une vision poétique du monde. L’artiste utilise le corps comme élément support d’une symbolique collective, mis à l’oeuvre en relation avec l’architecture et des objets quotidiens pour travailler la notion de contexte, au sens relationnel, social voire politique du terme. Dans ses photographies, ses vidéos ou ses performances, la sensualité qui irrigue toute l’œuvre questionne les genres, la morale et ses autorités. Ainsi, elle se sert des stéréotypes pour mieux les critiquer : la pin-up et la star hollywoodienne (la performance On the Rooftop of Kom Ghrab en 2008, la série de photographies NMM ou encore Pin-up), les supers-héros (FEMALE, 2009), les symboles culturels (Les Couleurs, Arlésienne), etc.

Ninar Esber est née en 1971, à Beyrouth (Liban) et elle vit entre Paris et Beyrouth. Après une formation à l’Ecole Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy (France) entre 1995 et 2000, elle montre son travail à Paris (France), Bangkok (Thaïlande) ou encore à Reykjavik (Islande) au tournant des années 2000.

Elle a participé à des expositions, telles que Traversées entre 2008 et 2010 au Grand Palais à Paris (France) à Rabat (Maroc) ainsi qu'au Caire (Egypte), Word into Art en 2006 au British Museum de Londres (Grande-Bretagne). Tout récemment, elle a travaillé à Darat Al Funun en Jordanie. L’artiste a béneficié de plusieurs résidences, en 2010 à Nowa Soda, Contemporary Art Center-Solvay de Cracovie (Pologne) ou encore en 2006 à La villa Médicis Hors les Murs à New York. En 2011, elle participe à la 12ème biennale d’Istanbul (Turquie).


 

The Good Seed

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Le son et la leçon des jean-paul

Les Jean-Paul Belmondo's

DJs with an attitude, post-punk, early new wave, retro rock and swinging 60's.

 

C'est en 2001 que la première rencontre a lieu au Pop In, cultissime indie spot du 11ème arrondissement et, accessoirement, lieu de tout les possibles. Fabien G. et Lionel F. cultivent alors l'élégance discrète avec des ambitions haut de gamme.

 

Très rapidement, passer des disques ensemble s'avère être pour eux une évidence.

Durant les dix années qui suivent ils écumeront nombre de micro-clubs et bars parisiens, participeront aux premiers soubresauts du Paris-Paris ou du Chacha, seront conviés à jouer pour des fêtes organisées par les Vins de Bordeaux, Zadig et Voltaire, Clan Campbell, Paco Rabanne ou Tommy Hilfiger mais, également, pour des soirées évènementielles de magazines comme Crash (Salle Gaveau - Chez Régine) ou Mixt(E).
Les morceaux de ce duo de Djs-Selectors appartiennent à un jukebox unique, celui du rock new-yorkais des 70's, des bombinettes new-wave, des mélodies 60's attrape coeur, des singles 00 faciles à danser ou des pépites novö-disko.

Le créneau de ces deux véritables passionnées, insatiables amateurs de découvertes : les musiques populaires de qualité !

Fabien Guyon, celui qui officie en tant que RP mais aussi DJ au sein du duo Les Jean Paul Belmondo's nous livre ses coups de cœur musicaux.

 

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Le non-éduqué Davrinche

Gaël Davrinche

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L’art, la philosophie et la science

Soufia Bensaïd

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La force de la grâce

Yesmine Ben Khelil

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Horticultrice textile

Karuna Balloo Horticultrice textile

©Sessun

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